Les chemins de la Liberté
La Mission Interdépartementale mémoire et communication Occitanie et les services départementaux de l’office national des anciens combattants et victimes de guerre de la chaîne pyrénéenne des départements de l'Ariège, de la Haute-Garonne, des Pyrénées Atlantiques, des Hautes Pyrénées et des Pyrénées Orientales ont organisé un colloque sur les Passeurs et les évadés dans les Pyrénées durant la seconde guerre mondiale, les 17 et 18 octobre 2017 à St Girons.
En partenariat avec l’association Les chemins de la liberté, l’ONAC de l’Ariège a été chargé de la coordination de ce projet mémoriel inédit qui a pour vocation de mettre en lumière cette histoire commune et de permettre aux associations qui portent la mémoire des passeurs et des évadés des Pyrénées de pouvoir échanger et partager leurs recherches sur ce sujet.
Le choix de St Girons pour l'organisation de cette première édition s'est imposé naturellement grâce à l'association Les chemins de la Liberté qui a impulsé une dynamique autour de ce projet, qui s'est construit autour des sites mémoriels de Kercabanac et du musée et des chemins des Passeurs.
Le programme de ces deux journées a permis d'accueillir un large public composé de nombreux scolaires.
Le 17 octobre 2017 des collégiens de St Girons ont participé une randonnée du Souvenir, à laquelle s'est jointe la préfète de l'Ariège Marie Lajus avec les bénévoles de l’association des chemins de la liberté, suivie d’une cérémonie à Kercabanac.
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Interprétée par les collégiens de St Girons La complainte du partisan a été diffusée pour la première fois par la BBC à destination de la France occupée. Elle est reprise au début des années 1970 par Léonard Cohen.
"Les Allemands étaient chez moi
On m'a dit "Résigne-toi"
Mais je n'ai pas pu
Et j'ai repris mon arme
Personne ne m'a demandé
D'où je viens et où je vais
Vous qui le savez
Effacez mon passage
J'ai changé cent fois de nom
J'ai perdu femme et enfants
Mais j'ai tant d'amis
Et j'ai la France entière
Un vieil homme dans un grenier
Pour la nuit nous a cachés
Les Allemands l'ont pris
Il est mort sans surprise
Hier encore, nous étions trois
Il ne reste plus que moi
Et je tourne en rond
Dans la prison des frontières
Le vent souffle sur les tombes
La liberté reviendra
On nous oubliera
Nous rentrerons dans l'ombre"
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