J'agis pour ma santé

Mis à jour le 04/04/2019

La prévention constituait un axe majeur des engagements du Président de la République en matière de santé. Dès son entrée en fonction, le gouvernement en a fait une priorité.

Ceci a conduit le Gouvernement à prendre plusieurs décisions fortes comme : le remboursement des substituts nicotiniques pour accompagner la hausse du prix du tabac ; la reconnaissance du caractère obligatoire de 8 vaccins qui n’étaient jusqu’alors que recommandés ; le redéploiement sur une plus longue période des vingt visites obligatoires pour les enfants âgés de 0 à 18 ans pour les suivre de manière plus complète durant leur croissance. Nous avons également expérimenté la vaccination contre la grippe dans les pharmacies et préparé le lancement du service sanitaire qui mobilisera chaque année près de 50 000 étudiants en santé dans des
actions de prévention.
Un an après, nous pouvons déjà évaluer les effets positifs de ces mesures : le nombre de fumeurs a baissé d’1,6 million depuis 2016. La couverture de la vaccination hexavalente en France a augmenté ; elle passe de 93 % à 98% selon les premières estimations. L’expérimentation de la vaccination contre la grippe en pharmacie a été un succès, ce qui nous permettra d’en généraliser le principe à partir du mois d’octobre prochain. Enfin, en décembre 2018, on comptait 5 400 lieux d’accueil pour les étudiants en santé du service sanitaire, dont près de 4 000 établissements scolaires.

Pour amplifier cette dynamique, ce 2ème comité interministériel de santé a souhaité concentrer les efforts sur deux aspects : la nutrition et le développement de la pratique sportive. On estime en effet que la moitié des adultes et 17 % des enfants en France sont en surpoids. Ces populations présentent des risques plus élevés de contracter des maladies graves.
C’est pourquoi, nous allons promouvoir la pratique sportive à tous les âges et dans tous les milieux. Nous voulons également détecter de manière beaucoup plus précoce les risques d’obésité et mieux orienter les patients vers les équipes compétentes. Enfin, pour réduire les recours inutiles aux antibiotiques, qui facilitent le développement de bactéries résistantes, nous allons élargir l’accès aux tests rapides d’orientation diagnostique  pour les angines qui, dans 80 % des cas, ne nécessitent pas de traitements antibiotiques.

La « bonne santé » ne doit pas être le privilège de quelques-uns, mais une chance pour tous. Édouard Philippe Premier Ministre

Trop longtemps cloisonné et centré sur les soins, notre système de santé a délaissé la démarche préventive en en faisant un objet à part se limitant le plus souvent à des actions d’information des publics.
Ce passé contribue largement à la mortalité prématurée importante et aux inégalités entre les hommes et les femmes, entre territoires et
entre groupes sociaux que nous déplorons tous. Ce constat est d’autant plus inacceptable que nous savons que cette mortalité prématurée est souvent évitable en agissant sur les facteurs de risques et les déterminants socio-environnementaux tout au long de la vie et le plus tôt possible.
Mais les temps changent. Le Président de la République et le Gouvernement dans son ensemble ont fait de la prévention une priorité. Le Comité interministériel pour la santé est le rendez-vous annuel, lancé en 2018, lors duquel nous rendons compte des programmes que nous concevons en interministériel.
Aujourd’hui, nous sommes fiers de présenter les résultats encourageants et pour certains extrêmement satisfaisants de cet engagement collectif. Je pense notamment à la forte baisse du nombre de fumeurs quotidiens, l’augmentation de la couverture vaccinale chez le nourrisson, la sensibilisation de nos jeunes aux gestes de premier secours, que je vois comme une action de santé mais aussi un geste exemplaire de responsabilité et de solidarité.
Nous avons travaillé tous ensemble pendant un an pour présenter cette année une politique ambitieuse et concertée pour une  alimentation et une activité physique synonymes de santé agissant sur tous les leviers, de la qualité nutritionnelle des aliments aux recommandations permettant à tous d’adopter des bons réflexes alimentaires, et à tous les âges, des plus jeunes, notamment en milieu scolaire, jusqu’à nos ainés. L’objectif est d’agir sur la survenue ou la meilleure prise en charge de pathologies très  fréquentes comme le diabète, les maladies cardiovasculaires, les cancers et l’obésité qui sont sensibles à ces facteurs de risque.
Les nouvelles actions présentées ce jour viennent enrichir le Plan  Priorité Prévention lancé en mars 2018 et la signature commune
« J’agis pour ma santé » sera désormais associée à toutes les actions de prévention du Gouvernement.
Grâce à la stratégie de transformation du système de santé, annoncé par le Président de la République en septembre 2018, nous allons pouvoir amplifier ce virage préventif. « Ma santé 2022 » porte les réformes indispensables pour offrir au patient une prise en charge intégrée de la prévention aux soins et coordonnée entre ville et hôpital et entre tous les professionnels de  santé sur les territoires. Elle mise également sur la formation des étudiants en santé et le succès du service sanitaire démontre leur intérêt pour la prévention et l’inter professionnalité.
L’avenir est à la prévention, alors Agissons pour notre santé ! Agnès Buzyn Ministre des solidarité et de la santé

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